Les Troubles Somatoformes

Le trouble somatoforme (ou de somatisation) se caractérise par des plaintes répétées, multiples, ayant une vraie signification clinique, concernant des problèmes somatiques (c'est-à-dire organique).

Le trouble de conversion

Le trouble de conversion correspond à la présence de symptômes ou déficits touchant la motricité ou les fonctions sensitives ou sensorielles survenant et s'aggravant après des conflits ou des périodes de stress et survenant en l'absence d'une pathologie physique mis en avant par des examens médicaux. Ces symptômes peuvent apparaitre sous forme de perte d'équilibre, de paralysie ou faiblesse musculaire, de perte de sensibilité tactile...

Le trouble douloureux

Le trouble douloureux renvoie à la présence de douleurs survenant et pouvant s'aggraver après des conflits ou des périodes de stress. Ces douleurs ne sont pas expliquées ou que partiellement expliquées par la présence d'une pathologie physique.

L'hyponchondrie

L'hypocondrie désigne la peur d'être atteint d'une maladie grave en raison de la présence de symptômes physiques et en l'absence d'une pathologie physique justifiant cette crainte.

Elle se caractérise par la perte de motivation et du sentiment du plaisir. La personne déprimée souffre d’une humeur dépressive, des perturbations de sommeil et troubles alimentaires. La dépression est dite légère, modérée ou grave selon l’intensité des symptômes. La dépression est une maladie chronique qui répond à des critères diagnostiques bien définis. La dépression est la cause principale de suicide. Les personnes dépressives ont des idées noires de suicide mais ils peuvent ne pas faire la tentative. C’est pour cela qu’il fallait consulter un spécialiste pour traiter le problème avant qu’il ne s’aggrave.

Il est important de distinguer ces trois "psy", d’une part car la confusion est souvent faite par les néophytes, d’autre part car les différences apportent des renseignements importants sur le psychologue clinicien. En effet, il est bon de rappeler que le psychiatre a suivi une formation en médecine, ce qui lui donne le droit, par exemple, de prescrire des médicaments, de voir ses prestations remboursées par la sécurité sociale, droits auxquels le psychologue clinicien et ses patients n’ont pas accès, alors même toutefois, que certaines mutuelles reconnaissant l'importance de la prise en charge psychologique, la prennent effectivement.